• Ma belle enfant

    Voici à quoi ressemble la dernière de mes filles. Ce n'est pas sa véritable apparence, mais celle-ci s'en approche assez.

    Il y a cinq ans elle était tout ce qu'il y a de plus humaine. Elle vivait le jour, elle respirait, elle existait sous le signe de l'ignorance, comme la simple humaine qu'elle était. Elle avait alors tout juste dix-huit ans. Elle était américaine, bien que la nationalité ne soit pas un obstacle entre les vampires, mais n'avait jamais accepté le conditionnement qui caractérise le pays de l'Oncle Sam. Elle était une sorte d'Antigone, toujours à l'écart, toujours seule.

    Gabrielle se posait les sempiternelles questions de l'adoléscence, à tel point qu'y trouver des réponses était devenu une raison de vivre. Elle fréquentait donc tous ces gens "un peu fous", qui se disent illuminés, et s'interessa de près au "surnaturel". Elle s'y interessa un peu trop même.

    Depuis le milieu du seizième siècle, je me suis donné le rôle de gardien de l'occulte, surveillant de près toutes les émanations de ce que vous appellez sorcellerie, et que je nomme thaumaturgie. En effet, les conséquence des sorts que vous effectuez sont souvent désastreuses pour ma tranquilité. Or, Gabrielle se trouva un jour en contact avec une sorte de secte, dont le leader disait avoir reçut une illumination de Lucifer lui-même.

    Cet homme avait une légère connaissance en thaumaturgie, et savait que la peur était une puissante source de pouvoir. Il s'efforçait donc de sacrifier des gens au service de son maître, afin que celui-ci puisse venir des Enfers pour règner sur le monde. Les démons ont toujours aimé les clichés, mais je trouvais cela un peu exessif de la part du petit habitant du sixième cercle qui se faisait passer pour son maître.

    Le chef de cette petite secte avait pour idée de sacrifier Gabrielle à son maître. Il sympathisa avec elle, la mena à son autel, lui administra un sédatif, et commença les préparatifs du sort. Il pouvait vraiement créer un portail entre ce monde et l'Enfer avec le pouoir que lui octroirait le sacrifice de Gabrielle. A l'époque je la considérait comme une humaine parmi tant d'autres, mais il me fallait éliminer ce ramassis d'imbéciles congénitaux.

    Leur "église" se trouvait dans un enrepot désaffecté de New-York, au sud de Manhattan. Je les y surpris alors que le couteau sacrificiel allait s'abattre sur la gorge blanche de celle qui allait être ma fille et mon amante. Ils étaient sept.

    On me conseilla de dégerpir. Je souris, dévoilant mes belles canines à ces idiots. L'un d'entre eux me chargea, couteau à la main. Il se retrouva mort, la boite crânienne défoncée quelques secondes plus tard. Les deux suivants étaient armés de jolies barres d'acier, et voulurent me briser les épaules. Ils commençèrent à avoir peur lorsque leurs jouets rebondirent sur mon bras. J'attrapais le premier, et mordit sauvagement son cou. Son sang avait l'horrible goût des amphétamines. Je lui déchirait la jugulaire, et lançait son cadavre sur son compagnon. D'un revers de la main je l'achevais.

    Les trois autres sous-fiffre voulurent fuir. Je n'était pas dans un bon jour. J'en tuait un en lui arrachant un bras et une jambe, puis je prit une chaîne et la serra autour du cou du suivant. Les médecins légistes ne surent jamais pourquoi ses vertèbres cervicales avaient été réduites en miettes. Quant au dernier, je levais la main gauche vèrs lui, échauffant ses cellules entre elles par thaumatrugie. Il prit feu. Il ne restait plus que le leader, l'illuminé.

    Il leva vers moi un index confiant en disant que la puissance du diable me terrasserait. Je lui rit au nez, et m'élançait vèrs lui. Il croyait encore que Lucifer allait le sauver lorsque mon bras lui traversa la poitrine et le dos, emportant le coeur au passage. Je retirai mon bras et jetai le coeur encore fumant au loin.

    Gabrielle, qui se débattait contre le sédatif que l'on lui avait administré, était restée couchée sur la dalle de béton durant le massacre. Ce combat m'avait donné soif, et le sang plein de drogues des sectaires ne me donnait pas envie. Par contre celui de celle que je devinai vierge et qui battait, pur et doux, de peur m'éxita.

    Je n'assi près d'elle, fit un trou à son poignet gauche et y portait mes lèvres. Je bus ce jour là le sang d'une vierge que le sédatif ne gâchait pas ,et je pris mon temps pour savourer ce garnd cru. Ce fut là mon erreur.

    Un fois que je pensais ma besogne achevée, je sortit dans l'air frais du matin, admirant un lever de soleil comme jamais un mortel ne pourra l'admirer. Toutefois, un bruit me fit retourner dans l'entrepot. Gabrielle était partie, et je réalisai ce que j'avais fait. Je ne l'avais pas entièrement vidée de son sang, tout en relâchant une infime partie de la toxine vampirique. J'avais fait d'elle un vampiritch. Moitié humaine moité vampire.

    Quel idiot !


  • Commentaires

    1
    Vendredi 24 Juin 2005 à 11:44
    vampirisme
    Enchantée de lire ton histoire vampire logoth!!!En attendant la suite....baisé lunaire....
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :